mardi, mai 29, 2007

samedi, mai 26, 2007

L'aigle noir de Barbara à Neuschwanstein.


Barbara L'aigle noir

Lors de l'occupation de la France par les nazis, et sous le gouvernement de Vichy, elle dut se cacher avec des proches dans la petite ville de Saint-Marcellin en Isère parce que sa famille était d'origine juive (elle relate cet épisode de sa vie dans son livre de souvenir : Il était un piano noir). Après Vichy, un voisin professeur de musique l'entendit chanter et prit intérêt à développer son talent.

Elle reçut des leçons pour apprendre à maîtriser sa voix et apprit à jouer du piano puis s'inscrivit à l'École supérieure de musique. Elle chanta à La Fontaine des Quatre Saisons, un cabaret alors populaire à Paris. De grande taille, vêtue de noir, les cheveux de jais et le visage blême, son aspect fantomatique reflétait une mélancolie d'amoureuse déçue.


De 1950 à 1952 elle vécut à Bruxelles où elle devint membre active de la communauté artistique. Ses amis peintres et écrivains convertirent une maison ancienne en ateliers et en hall de concert où Barbara présentait au piano des chansons d'Édith Piaf, Juliette Gréco et Germaine Montéro. Sa carrière n'évoluait que lentement et elle avait du mal à en vivre.

En octobre 1953, elle épousa Claude John Luc Sluys, un Belge étudiant en droit, mais ils se séparèrent en 1956 (dans sa chanson Mes hommes, Barbara ne fait pas référence aux amants qu'elle a eu mais à ses musiciens.) De retour à Paris elle rencontra Jacques Brel et devint son amie. Elle interpréta plusieurs de ses chansons. Plus tard elle fut présentée à Georges Brassens.

Elle donna alors des tournées dans de petits cabarets (à « L'Écluse » et « Chez Moineau ») mais commença à rassembler un public de fidèles, en particulier parmi les étudiants du quartier Latin de Paris. En 1957, elle retourna à Bruxelles pour enregistrer son premier disque mais ce ne fut pas avant 1961 qu'elle devint célèbre en passant à Bobino (quartier du Montparnasse à Paris). Sa performance fut appréciée, mais pas son aspect, jugé sinistre. Elle continua dans de petits clubs (retour à « L'Écluse ») et deux années plus tard, au Théâtre des Capucines, elle sut retenir et captiver l'attention de l'audience et des critiques avec un répertoire nouveau. À partir de là sa carrière s'établit et elle signa un contrat avec Philips.

Bien qu'influencée par des compositeurs comme Mireille et Charles Trenet, deux des plus grandes vedettes de l'époque, sa capacité d'écrire ses propres chansons renforça son image. Sa poésie lyrique, son aspect dramatique, et la profondeur de l'émotion dans sa voix lui assura un public qui la suivit pendant trente ans. Ses chansons du moment furent Ma plus belle histoire d'amour c'est vous, L'Aigle noir, Nantes (reprise en brusselois, dialecte proche du néerlandais, par le groupe 't Crejateef Complot sous le titre Brugge), La Solitude et Une petite cantate.


En 1965, son album Barbara chante Barbara devint un gros succès commercial et gagna le prix de l'Académie Charles Cros. Lors de la cérémonie, Barbara cassa le trophée en plusieurs morceaux qu'elle distribua aux techniciens pour leur marquer sa gratitude. Elle commença à distribuer son argent et user de sa célébrité pour porter secours aux enfants misérables. En 1969, elle annonça qu'elle souhaitait mettre entre parenthèse sa carrière de chanteuse et jouer la comédie. Son premier rôle fut dans la comédie musicale Madame, d'Albert Willemetz, où elle jouait le rôle « d'une tenancière d'un lupanar en Afrique ».
Cette pièce de théâtre chantée ne remporta pas un franc succès malgré des chansons aux textes et aux musiques soignés. En 1971, elle fut la covedette, avec son ami Jacques Brel, d'un film qu'il réalisait intitulé Franz pour lequel elle écrivit la mélodie thème. Deux ans plus tard, elle apparut dans L'Oiseau rare réalisé par Jean-Claude Brialy. Sa dernière prestation eut lieu en 1977 dans Je suis né à Venise, réalisation du danseur-chorégraphe et grand admirateur de Barbara, Maurice Béjart. Sa carrière musicale demeura active dans les années 1970.

Elle apparut dans une émission de variétés à la télévision avec Johnny Hallyday et fit des tournées au Japon, au Canada, en Belgique, en Israël, aux Pays-Bas et en Suisse. Dans les années 1980, son album Seule fut l'une des meilleures ventes de 1981, mais son plus grand succès sur scène demeure le spectacle Récital Pantin 1981 qu'elle réalisa cette même année à l'hippodrome de Pantin (emplacement actuel du Zénith de Paris).

L'année suivante, on lui attribua le Grand Prix du Disque en reconnaissance de sa contribution à la culture française. Elle développa une relation de travail et d'amitié avec la vedette cinématographique montante Gérard Depardieu et son épouse Élisabeth, collaborant sur la trame musicale des films. En 1982, elle alla à New York pour jouer au piano au Metropolitan Opera avec Mikhail Baryshnikov dans une chanson et la présentation de danse de ballet.

C'est lors de son spectacle phare Récital Pantin 1981 que la voix de la chanteuse se brisa irrémédiablement. Elle ne cherchera pas à le cacher mais saura au contraire s'en servir pour renforcer l'aspect dramatique et authentique de son interprétation. Paradoxalement, la chanteuse continuera d'attirer un public très jeune, se renouvelant sans cesse, et auquel elle offrira jusqu'à la fin bien plus que de simples concerts, ses représentations devenant de véritables messes dont les rappels ininterrompus se prolongeaient jusque tard dans la nuit.

Au milieu des annèes 80, elle coécrivit la musique et le texte de la pièce Lily Passion avec Luc Plamondon, dans laquelle elle jouait et chantait avec Gérard Depardieu, l'histoire d'une chanteuse qui voua toute sa vie à son public (sorte d'autobiographie romancée). La première représentation eut lieu au Zénith de Paris en 1986. Toujours à la même période, elle devint une participante active dans la collecte de financement pour le traitement du SIDA et apporta son soutien en visitant des malades dans les hôpitaux et dans les prisons, en mettant des préservatifs à la disposition des personnes venues l'écouter chanter... En 1988, la Légion d'honneur lui est attribuée. Malade, elle consacra son temps à la rédaction de ses mémoires, avant de mourir de problèmes respiratoires.

Dans ses mémoires, parues en 1998, elle révèle avoir subi l'inceste de son père qui abandonna ensuite sa famille. Elle évoqua symboliquement ce passé dans les paroles de L'Aigle Noir.

Son corps repose au cimetière de Bagneux, dont l'entrée est située à Montrouge au sud de Paris. Ses chansons sont devenues des classiques et restent largement diffusées.
Elle a toujours choisi avec soin des partenaires musicaux, souvent issus du jazz et ce, dès les années 1960 (Eddy Louiss, Maurice Vander, et plus récemment Michel Portal, puis Richard Galliano ou Didier Lockwood).
Mais aussi d'autres musiciens-chanteurs de talent comme Catherine Lara qui réalisa la musique d'un album entier ou William Sheller qui collabora de la même manière l'année suivante.
Une de ses plus marquantes et durables collaborations fut celle de l'accordéoniste Roland Romanelli qui fut rejoint, pour le Récital Pantin 1981, par le pianiste Gérard Daguerre (qui l'accompagnera jusqu'à la fin). La collaboration avec Roland Romanelli s'achève au moment de la création de Lily Passion avec Gérard Depardieu, et Gérard Daguerre devient alors le musicien de prédilection de Barbara. Pour le spectacle du Châtelet 1987, Barbara s'entoure de trois nouveaux musiciens : Marcel Azzola, qui fut l'accordéoniste de Jacques Brel (le célèbre « Chauffe Marcel ! » de Vesoul), Michel Gaudry, contrebassiste de jazz ayant collaboré avec Barbara des années auparavant, et un petit nouveau, Jean-Louis Hennequin (appelé familèrement P'tit Louis par Barbara) qui sera désormais en charge, aux claviers, de la création sonore de ces univers si particuliers que Barbara affectionnait depuis toujours.

En 1990, le spectacle de Mogador voit le percussionniste Mahut et l'accordéonniste Sergio Tomassi rejoindrent le petit groupe des musiciens d'élite ayant la chance de partager la scène avec Barbara, tandis que Jean-Louis Hennequin s'éloigne pour un temps. 1993 voit la dernière apparition de Barbara sur la scène parisienne au Châtelet, Gérard Daguerre, Mahut, Jean-Louis Hennequin et Sergio Tomassi se trouvent réunis pour ce spectacle et la tournée qui suivra.

Sa dernière apparition sur scène aura lieu un soir de 1994 au Théâtre Vinci de Tours (Indre-et-Loire). 1996 sera l'année du dernier enregistrement studio de Barbara (après 16 ans de scène hors des studios), avec l'album Barbara qui verra se retrouver la plupart de ses musiciens de prédilection, d'Eddy Louiss à Maurice Vander, en passant par Richard Galliano, Didier Lockwood mais aussi Jean-Louis Aubert (qui signe le texte Vivant poème), et bien sur les fidèles Gérard Daguerre, Jean-Louis Hennequin et Mahut. À cette occasion, Guillaume Depardieu lui offrira aussi le texte émouvant de la chanson À force de.

En 1998, le conseil municipal de la ville de Saint-Marcellin où Barbara et sa famille se réfugièrent durant l'Occupation, décida de donner le nom de la célèbre chanteuse à un square de la ville.

Depuis la municipalité a décidé d'organiser une série de manifestations autour de Barbara.

lundi, mai 21, 2007

Marco Dapper,


Marco Dapper, californien, 24 ans, est devenu en peu de temps l’icône gay moment suite à son rôle qu’il interprète dans le film Eating Out 2. Il joue le rôle de Troy, un hétéro, qui pour se faire de l’argent, pose nu !

Remarquez avec une plastique aussi parfaite, il peut se le permettre. Il faudrait être bien difficile pour ne pas le trouver beau!!!!??!!!!! n'est ce pas????














lundi, mai 14, 2007

16 Mai 2007 au ciné!!!! Broken sky

We Lose Ourselves In The Hearts Of Others.
We lose Ourselves In The Heat Of The Moment.














El Cielo Dividido
(titre anglais : Broken Sky) est un film mexicain de Julian Hernández qui a déjà participé à de nombreux festivals gays à travers le monde. Le film devrait normalement sortir en France le 16 Mai 2007...
Pour l'histoire il suffit de regarder la petite Bande Annonce pour savoir de quoi il en retourne...
C'est pas très compliqué à comprendre.... je crois?!?!?!?


L'image “http://www.gayclic.com/img_blog/760.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.



jeudi, mai 10, 2007

Julien Doré..... simplement incroyable!!!! Quel mec!!!









Et si la Nouvelle Star était déjà bâchée avant d'avoir commencée? Le passage, mercredi soir, du «décapant» Julien Doré suscite au moins la curiosité des téléspectateurs du télécrochet de M6.

Les vidéos de ses performances lors des auditions et des épreuves du «théâtre» mis en ligne sur les sites de partage ont été vues plusieurs dizaines de milliers de fois. Mais c’est le Myspace du candidat «décalé» qui est en plein boom. Vers 22 heures jeudi soir, il augmentait à raison de 1000 visites par quart d’heure.

Pourquoi un tel buzz ? Julien, plus tourné sur rock indépendant que le R&B, affiche des références pointues — Nick Cave, Christophe, Neil Young, BRMC, Black Keys, Herman Düne — et détonne. La preuve, son ukulélé et le tatouage peu commun qu’il a montré au jury: «Jean d’Ormesson». Et qui pourrait lui valoir un énorme coefficient de hype. Le patronyme de l’académicien est aussi accolé au nom d’un des deux groupes du musicien nîmois, «The Jean d’Ormesson Disco Suicide», un «groupe concept à évolution malléable» qui a au moins le mérite d'avoir décapé «Born to be alive».

Qu’en pense l’académicien? Il serait au courant, assure Julien Doré dans une coupure de presse publiée sur le myspace de son autre groupe Dig Up Elvis.

Julien est un véritable ovni dans le monde merveilleux de la nouvelle star.
A 24 ans, il a déjà un beau parcours derrière lui. Cinq ans aux beaux arts de Nîmes et un groupe de rock au nom atypique : « The Jean d’Ormessson Disco Suicide ».
Pendant longtemps il a joué dans les bars avec son groupe, ce qui l’a parfaitement préparé pour le casting !
Alors bonne chance à Julien et à son ukulélé !


Juste une petite derrrrrnièèèèèèèèèèèèrrrrrrrrrrre vidéo du beau et hors norme JULIEN!!!!! Je suis fou raide dingue de mon JULIEN dès la première fois que je l'ai vu au casting!!!!! il faut qu'il gagne!!!!!




Si vous cliquez sur le titre de ce post vous tomberez directement sur son Blog Perso!!!!

dimanche, mai 06, 2007

vendredi, mai 04, 2007

Spiderman III


Spiderman 3 - Trailer



ET VOICI LA BANDE ANNONCE EN FRANCAIS:


Spiderman 3 bande-annonce 2

Les 4 fantastique II: le Surfeur d'argent Trailer


Les 4 fantastique: le Surfeur d'argent

MARCO DA SILVA




Je vous offre deux petites vidéos de Marco Da Silva.
Vous l’avez déjà peut-être vu au côté de Kylie et Mariah Carey puisqu’il est danseur pour elles.






jeudi, mai 03, 2007

DALIDA 20 Ans Déjà













Exposition du 11 mai au 8 septembre 2007 salle Saint Jean à l’Hôtel de Ville – Paris.
Vingt ans après le 3 mai 1987, Paris rend hommage à Dalida, à l’occasion d’une exceptionnelle exposition.

Paris, qui accueillit la jeune Yolanda Gigliotti, miss Egypte à la chevelure noire et aux yeux bordés de khôl et la vit se transformer en Dalida,
sirène blonde gansée de strass et reine incontestée du disco.

De la fraîcheur de « Bambino » à l’envoûtant duo « Paroles » avec Alain Delon, du « petit bikini » aux textes signés Léo Ferré,
Dalida aura osé tous les styles musicaux, lancé danses et modes vestimentaires tout en restant populaire auprès de tous les publics.

Disques d’or, de platine, de diamant. Des milliers de kilomètres parcourus, du Japon au Québec, du Liban aux pays de l’Est. Dalida ne s’épargnait pas.

A l’occasion de cette exposition, la Ville de Paris offre au regard du public images et documents souvent inédits : robes somptueuses où la silhouette gracile de Dalida reprend corps, archives INA qui disent l’étonnante modernité de la chanteuse, extraits de ses films où sa présence (notamment dans « Le Sixième jour » de Youssef Chahine) crève l’écran. Pour raconter les différentes facettes de sa vie artistique, Jacques Pessis, commissaire général de l’exposition et spécialiste du music-hall, s’est adjoint les conseils avisés de Laurence Benaïm pour la mode (directrice de Stiletto, on lui doit notamment une biographie d’Yves Saint Laurent ainsi qu’un ouvrage sur Chanel) et de N.T Binh pour le cinéma (critique à « Positif »,
il est l’auteur de « Paris au Cinéma » et d’une biographie de Claude Sautet ) sous le regard affectueux d’Orlando, frère et producteur de Dalida.

« Dalida, Paris pour destin » est un hommage éclatant et élégant à la femme intelligente et brillante que fut Dalida.

Une artiste unique au parcours exceptionnel.